L’homme entretient depuis la nuit des temps un rapport assez spécial avec les animaux. Ce lien est tellement fort que la proximité entre les deux est devenue importante à l’image de la cohabitation entre l’homme et les animaux de compagnie. Pour les amateurs d’activités équestres, ce lien se présente sous la forme d’une complicité entre l’homme et le cheval. À ce propos, les activités équestres se présentent sous différentes formes, allant du dressage du cheval aux courses hippiques. Regroupant un certain nombre de passionnés à chaque occasion, les courses hippiques se déroulent généralement dans les hippodromes. Dans cet article, on va aborder quelques points qui vont nous permettre de mieux comprendre cette activité.
Les courses de chevaux
Le rapport entre l’homme et le cheval dure depuis les époques lointaines durant lesquelles ce dernier était utilisé comme principal moyen de déplacement. Sa force extraordinaire a fait du cheval un animal apprécié et indispensable à la survie et aux déplacements de ses usagers, à tel point qu’il a joué un rôle déterminant dans plusieurs expéditions qui ont marqué l’histoire. Et outre son utilisation pour les voyages et les expéditions, le cheval peut également participer aux divertissements à l’image des courses hippiques. Si les courses de chevaux se déroulent aujourd’hui dans des hippodromes modernes et diffusées sur différentes plateformes numériques, les premières courses de chevaux se sont déroulées aux prémices de la civilisation telle qu’on la connaît et les pistes n’ont pas toujours été aussi belles.
Les différentes épreuves des courses hippiques
Les courses de chevaux regroupent différentes disciplines qui varient les unes des autres. Ainsi, on peut voir la course sur le plat, également appelée course au galop durant laquelle les chevaux courent sur une piste plate avec un cavalier sur le dos. Il y a également la course au trot ; il s’agit d’une course durant laquelle le cheval doit maintenir une certaine posture, tout en prenant le soin d’aller le plus vite possible. La course au trot peut prendre deux formes dont la course au trot monté durant laquelle le cavalier s’assied sur le dos du cheval, et la course au trot attelé durant laquelle le cheval tire un sulky sur lequel est posé le jockey. La troisième forme de course de cheval est la course avec obstacles. Il s’agit d’une course semblable à la course sur plat, sauf que la piste est ici parsemée d’obstacles tels que des haies à hauteurs égales, des obstacles de différentes hauteurs (steeple-chase) ou encore des obstacles naturels (cross).
Les chevaux qui participent aux courses
Les chevaux participant aux courses hippiques ont été spécialement sélectionnés et entraînés pour pouvoir accomplir des performances remarquables. Les critères de sélection varient en fonction de l’épreuve et des caractéristiques du cheval en question. Par exemple, pour une course en plat, on privilégie généralement des chevaux rapides, agiles et disposant de bonnes capacités athlétiques. Et en principe, c’est le pure-sang qui réunit généralement l’ensemble de toutes ces aptitudes. Pour les courses en trot, on privilégie les trotteurs, tandis que le selle français dispose des qualités nécessaires pour les courses d’obstacles.
La préparation du cheval à la course
Pour pouvoir se préparer aux courses, les chevaux sont entraînés régulièrement. Pour cela, un entraîneur est mandaté par le propriétaire du cheval afin de le conditionner pour les compétitions. Ainsi, il planifie un programme de travail afin d’évaluer et d’améliorer la performance du cheval sur une activité donnée. Le cheval est également habitué à être monté afin de s’habituer à la présence d’un jockey lors des courses. Les entraînements se déroulent généralement à l’aube et une fois qu’ils sont prêts, ils peuvent alors être inscrits aux courses.
Quant au jockey, il est également mandaté par le propriétaire pour monter le cheval lors des courses. Et comme l’entraîneur, il touche un pourcentage sur les gains engendrés lors de la course. Et il faut aussi savoir une chose, le jockey ne s’entraîne généralement pas avec le cheval, ce qui veut dire que les deux ne collaborent qu’au moment de la course.