Comment prévenir et soigner le mal des transports ?

De nombreuses personnes souffrent d’une sensation nauséeuse lors d’un déplacement en voiture, en train, en bateau ou en avion. Généralement, ce sont les enfants entre 2 et 12 ans et les femmes qui sont impactés par le mal de transport. Les causes ne sont pas encore identifiées de façon exacte. Néanmoins, il est probable qu’il s’agisse d’un problème de coordination entre deux sources sensorielles. Ce malaise handicape le plaisir de voyager pour certaines personnes. Découvrez dans cet article, les actions pour prévenir le mal de transport et ce qu’il faut faire pour le soigner.

Quels sont les symptômes du mal des transports ?

Les symptômes ne se présentent pas de la même manière et varient d’un individu à un autre. Toutefois, ils apparaissent progressivement et certaines personnes finissent par vomir jusqu’à vider leur estomac ou même au-delà. Les cas graves se présentent rarement, mais conduisent la personne à l’épuisement total avec apathie. En tout cas, les symptômes suivants peuvent se montrer : l’inconfort digestif, la perte d’appétit, la sensation de malaise, la salivation importante, les maux de tête, les nausées et la transpiration abondante, la diminution de la température corporelle, le trouble d’équilibre surtout pour les déplacements en bateau. Cependant, si le voyage dure plusieurs jours, le corps finit par s’habituer et le malaise s’atténue les jours suivants. Une fois le déplacement achevé, les symptômes s’estompent doucement.

Comment prévenir le mal des transports ?

L’idée de voyager se traduit en un moment de plaisir et de découverte. Le mal des transports gâche ce privilège, non seulement pour la personne impactée, mais aussi pour les personnes qui l’accompagnent. Alors, pour éviter ce genre de malaise, il faut se préparer à l’avance. Premièrement, sauter un repas n’est pas un remède pour éviter le vomissement. Au contraire, il faut manger, mais légèrement. Ainsi, si les symptômes apparaissent, mieux vaut ne pas avoir le ventre vide. Deuxièmement, il ne faut consommer ni l’alcool, ni du tabac ni du café avant et pendant le trajet. De même, les aliments gras et épicés sont à bannir. Par ailleurs, il est vigilant de ne pas regarder un livre, un écran ou les vagues à travers les fenêtres. Minimiser autant que possible le mouvement de la tête en utilisant un oreiller ou un appui de tête.

Que faire en cas de mal des transports ?

Fermer les yeux un instant, ouvrir la fenêtre pour mieux respirer, s’allonger quelques minutes et bien d’autres, il existe des gestes simples qui apaisent ou même arrêtent le mal de transport. Si toutefois ces gestes ne suffisent pas, vous pouvez recourir à des traitements médicamenteux. Bien que certains médicaments soient en vente libre, demandez tout de même conseil à votre médecin ou à un pharmacien. Si vous êtes enceinte, si vous conduisez votre propre véhicule ou que vous ayez recours à une société de transport, il est toujours préférable de prendre des précautions.

Pour les enfants, il existe des molécules sous forme de sirop, en vente sans ordonnance. Rappelons, toutefois, que la prise de ces médicaments exige une vigilance particulière pour éviter d’autres conséquences négatives.

Il existe des solutions naturelles pour lutter contre le mal des transports. Consommer un gingembre frais, en infusion ou en gélule est très connu pour ses vertus anti-nauséeuses et anti-vomissements. Sinon, boire de l’eau de mélisse s’avère également une solution efficace contre les troubles digestifs et le mal de transport. Autrement, les bracelets qui appuient sur les points stratégiques du poignet permettent d’atténuer aussi les nausées. Ils doivent être portés durant le trajet. Autre alternative, l’alliance des huiles essentielles menthe poivrée et de citron lutte également contre la nausée.

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