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Scarlatine : comment soigner cette maladie contagieuse ?

La scarlatine ou la « fièvre écarlate » est une maladie infantile infectieuse qui ne touche que les enfants entre 1 à 15 ans. En général, elle est causée par la propagation d’une bactérie appelée « streptocoque béta-hémolytique » du groupe A. Cette maladie peut se transmettre directement par les toux, les éternuements, d’un contact cutané ou au niveau de l’ombilic chez le nouveau-né. En France, cette maladie se fait de plus en plus rare grâce aux traitements de plus en plus efficaces. Apprenez-en davantage sur la scarlatine : les soins et les mesures de prévention.

Faire un diagnostic de scarlatine

Parce que la santé d’un bébé ou d’un enfant est fragile, lui donner des médicaments sans connaître sa maladie est une erreur fatale. C’est pourquoi, il faut d’abord faire un diagnostic. Par conséquent, il est conseillé que l’enfant se fasse examiner par un pédiatre. Néanmoins, vous pouvez vous-même reconnaître la scarlatine quand vous voyez qu’il présente certains symptômes. Au début, la scarlatine se manifeste par une forte fièvre de plus de 38,5° C accompagnée de frisson. Après, l’enfant peut présenter d’autres signes, notamment :

  • de forts maux de tête ;
  • des maux de gorge qui aboutissent à son enflammement, voire l’apparition d’une angine et le gonflement des ganglions du cou ;
  • des nausées qui aboutissent à des vomissements ;
  • des maux de ventre ;
  • des douleurs physiques ;
  • des difficultés à avaler (la dysphagie).

Après deux jours, des éruptions cutanées de couleur rouge vive apparaissent sur tout le long de son corps. Cela peut débuter sous les aisselles, sur les plis de flexion (coude, genou, etc.) et continuera sur le haut du thorax, le bas de l’abdomen et le visage.

Quand vous verrez ces signes, emmenez immédiatement l’enfant chez le pédiatre afin d’effectuer un test de diagnostic rapide ou TDR, car si la scarlatine n’est pas traitée le plus tôt possible, elle peut causer un rhumatisme cardiaque et la glomérulonéphrite post streptococcique ou couramment appelé une « insuffisance rénale ».

Suivre les prescriptions médicales à la lettre

Bien que la scarlatine se soigne avec les médicaments prescrits par le médecin traitant, un vaccin n’a pas encore été trouvé jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, il existe des antibiotiques sur ordonnance, notamment les amoxicillines ou des ampicillines (famille des pénicillines), pouvant traiter cette maladie. Le but est de combattre les infections bactériennes et de ne pas les propager aux proches du malade. Après 24 heures de période d’antibiothérapie, l’enfant atteint de la scarlatine ne doit plus être contagieux, à condition bien sûr, que vous veillez bien à suivre les prescriptions à la lettre. Cependant, même s’il n’est plus contagieux, le traitement doit être effectué jusqu’à ce que la maladie disparaisse entièrement.

P.S : si l’enfant présente des allergies aux pénicillines, le médecin peut lui recommander le cefpodoxime proxétil. On peut également traiter la scarlatine avec de l’azithromycine, de la clarithromycine ou de la josamycine.

Isoler l’enfant contagieux

L’isolement ou le confinement de l’enfant malade s’avère utile puisque la maladie de la scarlatine est très contagieuse. Une fois qu’il sera isolé loin de ses proches, le reste de la famille est convié, à leur tour, à faire un test de la scarlatine. Plus précisément, si une ou plusieurs personnes présentent au moins un des symptômes cités ci-dessus, elles devront effectuer le TDR. Il est à préciser que plus le traitement débute le plutôt possible, moins la phase de contagion sera longue.

Les mesures de prévention de la scarlatine

Pour se prévenir de la maladie de la scarlatine, une bonne hygiène de vie s’implique. Pour cela, veillez à faire des gestes suivants, une habitude :

  • laver les mains et le nez de l’enfant deux fois par jours ;
  • désinfecter les surfaces pouvant être atteintes des bactéries ;
  • aérer régulièrement les pièces isolées ;
  • couper habituellement ses ongles ;
  • n’utiliser que des mouchoirs jetables.

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