La famille est un cercle intime. Personne n’aime raconter ses conflits familiaux à ses collègues, ses amis ou ses voisins. Tout ce qui se passe à la maison doit rester dans la maison. Toutefois, quand les différends nous submergent, nous avons envie de les partager avec d’autres personnes pour se sentir soutenu. Le fait d’en parler avec autrui nous rend plus légers, mais ne résout pas les problèmes. De retour à la maison le soir, nous sommes de nouveau confrontés à nos proches de manière plus ou moins violente. Comment donc briser ce cercle vicieux composé d’amertumes et de reproches ? Comment faire pour éviter, ou du moins réduire les controverses ? Quel comportement adopter pour trouver des compromis ? Si vous avez souvent des problèmes familiaux, la suite de cet article pourra vous intéresser.
Avoir le bon état d’esprit
La famille est la première institution. Elle passe avant l’entreprise, les associations religieuses, les voisinages, ainsi que d’autres formes de groupe formel ou informel d’individus. Les conflits familiaux sont des situations à ne pas prendre à la légère. Vous pouvez changer d’amis, changer de collègues (en changeant de travail), mais vous ne pouvez pas changer votre famille. Votre petit frère restera votre petit frère. Il en est de même pour vos enfants et vos parents.
Pour adopter le bon état d’esprit, tenez compte que les membres de votre famille seront toujours là, quoi que vous fassiez et quoi que vous traversiez. Il n’est pas nécessaire de dénigrer les autres ou de dire du mal d’autrui. Les conflits sont inévitables, certes, mais vous devez garder votre sang-froid. Si vous vous embrouillez avec un membre de votre famille, retirez-vous dans une pièce tranquille et prenez le temps de vous calmer. Prenez ensuite une feuille et écrivez tous les points positifs que vous remarquez chez cette personne. Cet exercice peut paraître ridicule, mais cela aidera lors des prochains conflits. Pensez ensuite à lui pardonner, sans forcément l’approcher si votre ego vous empêche.
Dans la famille, tout se pardonne. Les caractères des uns ne doivent pas être le fardeau des autres. Tout le monde se complète. La tolérance, la compréhension et la patience sont donc les maîtres-mots.
Carte sur table
Dans la famille, nous avons toujours la chance de régler les différends « en jouant carte sur table », une situation privilégiée et assez rare dans les autres formes d’institution. Pendant le dîner, vous pouvez emmener à dire ce qui ne va pas et ce qui vous ronge de l’intérieur. La « carte sur table » consiste à régler les problèmes en face-à-face, sans retenu et sans façon. Le père de famille, ou du moins le plus âgé (grand-père) joue le rôle de médiateur et de conseiller. L’objectif n’est pas de s’entêter et de convaincre par la force, mais plutôt de renouer le dialogue pour éviter que le désaccord ne se reproduise. Ne quittez pas la table tant que le souci n’est pas résolu ! La compassion, la cohésion et le pardon sont donc les maîtres-mots.
L’harmonie familiale, un autre état d’esprit
Le lien du sang ne signifie toujours pas que l’harmonie règne à la maison. Le conflit étant une situation normale, la gestion des émotions est devenue obligatoire. Comme cité plus haut, vous devez voir le bon côté des choses. Une mère stricte veut protéger ses enfants contre les éventuels dangers ; un fils violent exprime son manque d’affection par l’agressivité ; un adolescent en âge de puberté se révolte parce que c’est l’ordre naturel des choses, etc. Tout le monde a ses raisons et personne ne doit être jugé sans connaître ses convictions et ses blessures intérieures. Pour faire régner l’harmonie familiale, la sincérité, la bienveillance et l’amour sont les maîtres-mots. D’ailleurs, vous pouvez organiser telles activités familiales de votre choix.